FAQ – DONNEURS
- Si je figure sur un registre, est-ce que les médecins essaieront quand même de me sauver la vie?
Oui. Le don d’organes et de tissus sera envisagé uniquement après que les médecins auront tout tenté pour vous sauver et qu’il n’y aura plus aucun espoir que vous puissiez vivre.
- Est-ce que je peux donner mes organes si j’ai un certain âge ou si j’ai un problème de santé?
N’importe qui peut devenir un donneur potentiel, peu importe son âge, son état de santé ou son orientation sexuelle. Même les personnes atteintes d’une maladie grave peuvent parfois être donneurs. Les donneurs potentiels sont évalués au cas par cas, selon des critères médicaux. La personne la plus âgée qui a fait un don d’organes avait 92 ans et pour le don de tissus, la personne avait 104 ans. Ne décidez pas vous-même de vous exclure.
- Est-ce que le don d’organes et de tissus risque d’aller à l’encontre de ma religion?
La plupart des religions sont favorables au don d’organes et de tissus, qu’elles considèrent comme un geste altruiste. Si vous avez des doutes, consultez votre conseiller spirituel.
- Si je ne peux pas donner d’organes, est-ce que je peux donner des tissus?
Presque tout le monde peut donner des tissus, même lorsque le don d’organes n’est pas possible.
- Si je ne peux pas donner de sang, est-ce que je peux quand même devenir un donneur d’organes et de tissus?
Les gens qui ne sont pas admissibles au don de sang peuvent quand même être considérés pour le don d’organes et de tissus.
- Est-ce que je peux donner des organes de mon vivant?
Il est possible de faire un don de son vivant. Suivant un processus d’évaluation approfondi, une personne peut donner un rein, une partie de son foie ou une partie d’un poumon.
- Le Canada devrait-il avoir un système de consentement implicite, c’est-à-dire un système dans lequel tout le monde est un donneur à moins d’avoir signifié son refus?
Nous travaillons à améliorer le système de don pour en faire un système hautement efficace. Les gens du milieu sont d’avis que pour faire augmenter les taux de don et de greffe au pays, il faudrait faciliter l’identification et le signalement de donneurs potentiels et mieux gérer le processus de don en milieu hospitalier. Selon des études, l’adoption d’une loi de consentement implicite est moins efficace que la mise en place d’éléments comme des spécialistes du don, des programmes de sensibilisation du public, des lignes directrices et des pratiques exemplaires nationales ainsi que des programmes d’éducation et de formation pour le personnel des soins intensifs. Les milieux du don travaillent à la mise en place de ces éléments. Adopter une loi de consentement implicite sans d’abord instaurer ces éléments ne ferait pas augmenter le taux de don au niveau souhaité.